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3 Décembre 2019
Agence fédérale rattachée au Department of Defense, la Defense Security Cooperation Agency (DSCA) a été initialement créée en 1971 sous le nom de Defense Security Assistance Agency, avant de devenir la DSCA en 1998.
Le rôle de cette administration est de fournir une assistance technique et/ou financière aux armées amies des États-Unis, de transférer du matériel militaire, d'entraîner les forces amies, et de promouvoir les ventes d'armements (Foreign Military Sales, FMS).
Pour l'année 2018, les États-Unis ont vendu pour un montant total de $ 78 800 000 000 (1ère place mondiale), avec pour principaux clients l'Italie, le Royaume-Uni, le Japon, l'Arabie Saoudite, l'Allemagne, la Turquie, la Suède, la Slovaquie, la Corée du Sud, l'Espagne et Israël. Les principaux industriels bénéficiaires de ces ventes sont Lockheed Martin, Boeing, Raytheon, Northrop Grumman, et BAe Systems.
Agissant pour le compte du Department of Defense, et souvent en liaison avec le Department of State (affaires étrangères), la DSCA est un service très utile pour le gouvernement américain, grâce auquel diverses armées du monde reçoivent des équipements neufs ou d'occasion, leur permettant d'améliorer leurs capacités et de défendre indirectement les intérêts américains.
Le service est divisé 5 centres, chargés chacun d'une zone géographique : Afrique, Asie-Pacifique, Europe, Amériques et Asie du Sud-Est. A travers ces centres, des études sont effectuées pour déterminer si des transferts d'armes sont à recommander ou à déconseiller, selon la situation locale. En outre, les éventuels ventes ou transferts d'équipements ou d'armements prennent en considération le rôle futur que pourraient jouer les forces qui en seraient équipées.
Ainsi, en ce qui concerne le Proche-Orient, priorité est donnée à Israël pour recevoir les systèmes les plus perfectionnées avec davantage de facilité que les autres pays de la région, notamment ceux du golfe Persique. L'idée générale est de donner à Israël une supériorité technologique en cas de menaces de ses voisins.
Dans d'autres points du globe, particulièrement en Asie, certaines ventes d'armes peuvent provoquer des tensions politiques avec les pays de la région, spécialement la République Populaire de Chine lorsque les États-Unis vendent du matériel à Taïwan, considéré comme une province rebelle par Pékin. La Corée du Nord n'apprécie pas non plus le soutien militaire américain à la Corée du Sud.
OTAN
Les pays membres de l'OTAN sont de fréquents acquéreurs de matériel américain, dans la mesure où les États-Unis sont le principal membre de cette alliance militaire et qu'ils désirent harmoniser les systèmes et les équipements militaires, souvent au détriment de l'industrie européenne de l'armement.
Autres clients
En dehors de l'OTAN, les principaux clients réguliers sont Israël, le Japon, l'Arabie Saoudite, les Émirats-Arabes-Unis, le Qatar, la Corée du Sud.
Ventes d'aéronefs
Le domaine aérien est massivement représenté par les équipements américains, avec des avions de combat (F-16, F-35, F-15, F/A-18), de transport (C-130, C-130 J, C-17), des avions spécialisés (E-3 AWACS, E-2C, P-3 C, P-8A), des avions d'entraînement (T-38, T-6A), des hélicoptères de combat (AH-1, AH-64) et de transport (UH-1, UH-60, MH-60, SH-60, CH-47, MD-500, CH-53) ou bien des drones (MQ-9, RQ-4, RQ-11).
Ventes de matériel terrestre
Les équipements terrestres sont également importants dans les ventes, surtout dans le domaine des chars (M-60, M-1), de blindés (M113, M2, MRAP, AAV-7), de l'artillerie (M-109, M777, MLRS) et des véhicules légers (HMMWV).
Ventes de matériel naval
Moins fréquemment exportés, les navires de guerre restent souvent la chasse gardée des États, avec le désir de préserver une souveraineté dans ce domaine. Cependant, les États-Unis ont exporté des navires légers de type patrouilleurs ou frégates.