Venez découvrir l'Histoire des États-Unis d'Amérique: géographie, villes, économie, culture, gastronomie...
14 Janvier 2019
Agence fédérale relevant de l'autorité du Department of the Interior (DOI), le Bureau of Indian Affairs a été créé le 11 mars 1824 par le secrétaire à la guerre John C. Calhoun, en tant que service du Department of War, sans l'accord du Congrès.
En 1832, le Congrès a créé le poste de commissaire des affaires indiennes et a placé le BIA sous le contrôle du Department of the Interior en 1849 : bien que chargé de gérer les tribus, ce service n'a été dirigé par un amérindien qu'en 1869.
Le BIA a été mis en lumière par l'éveil des consciences amérindiennes, lassées de voir les traités conclus avec les colons être presque systématiquement violés, et un mouvement de contestation et de souveraineté a eu lieu dans les années 1970. L'activisme des amérindiens a inquiété Washington, qui a chargé le FBI de surveiller les leaders, voire de les arrêter pour supprimer toute rébellion possible.
Chargé des relations entre le pouvoir fédéral et les 573 nations indiennes reconnues officiellement (près de 2 900 000 habitants), le BIA s'occupe des écoles, de la police (90 centres de détention), des routes des réserves et de la santé des amérindiens. Le BIA gère également l'argent résultant de la location ou de la vente des terres indiennes et est sensé gérer les fonds au profit des indiens, mais ne semble pas pouvoir dire actuellement ce qu'il est advenu de ces très importantes sommes, et un procès collectif est en cours.
Le BIA est doté d'un budget insuffisant en comparaison de sa tâche, avec seulement $ 2 398 000 000 et un effectif de 6770 employés.
Toujours confrontés à des problèmes de santé importants (alcoolisme, tuberculose, diabète, etc), mais aussi à la pauvreté et à des préjugés raciaux, les amérindiens sont fortement exposés au suicide, à la violence et à la délinquance.
Le Bureau of Indian Affairs en chiffres
Organisation
Le BIA est divisé en plusieurs grands régions, dans lesquels se trouvent quelques bureaux officiels, souvent très éloignés des tribus, ce qui complique les procédures administratives et les demandes des amérindiens.