11 Juin 2019
Après plusieurs semaines de menaces proférées par Donald Trump contre le gouvernement mexicain en raison de l'importante immigration clandestine qui franchit la frontière américano-mexicaine, un accord a finalement été trouvé le 7 juin, en faveur des États-Unis.
En effet, l'afflux migratoire régulièrement dénoncé par le président Trump à grand renfort de vidéos et d'annonces de reconduites massives à la frontière, a conduit le président américain à menacer le Mexique d'appliquer une hausse de 5% des tarifs douaniers contre ce pays à partir du 10 juin, pouvant passer à 25% d'ici octobre.
Craignant l'énorme impact économique que pourraient avoir de telles hausses, Mexico a accepté de prendre des mesures fortes pour freiner l'arrivée des immigrants clandestins, avec notamment le déploiement de 6000 gardes nationaux à la frontière avec le Guatemala.
Cet accord permet ainsi à Trump, qui peine fortement à faire construire (en réalité à rallonger) son mur frontalier, d'obtenir un mur "symbolique" grâce à l'effort mexicain; pour appel, au moins de mai, un total de 144 000 clandestins (surtout du Salvador, du Honduras et du Guatemala) a été arrêté par les États-Unis à la frontière (dont 57 000 mineurs), d'après les chiffres officiels.