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Les États-Unis d'Amérique

Venez découvrir l'Histoire des États-Unis d'Amérique: géographie, villes, économie, culture, gastronomie...

Lockheed EP-3

(EP-3 E au-dessus de la Californie, photo de l'US Navy, US Naval Air Systems Command, 2006, wikipedia)

(EP-3 E au-dessus de la Californie, photo de l'US Navy, US Naval Air Systems Command, 2006, wikipedia)

Appareil destiné à l’espionnage électronique pour l'US Navy, l’ EP-3 E Ariès II (dérivé du Lockheed P-3 C) est entré en service à partir de 1991 dans sa dernière version, afin de mener des opérations de guerre électronique et de renseignement, dans le contexte international de l’époque, qui voyait l’Union Soviétique s’effondrer, mais ses armements demeurer.

Un total de 11 appareils équipe l’aéronavale, le dernier étant livré en 1997 ; à l'exportation, seul le Japon a pu acquérir des EP-3, afin de surveiller la Corée du Nord, la Chine et la Russie dans la région.

L’un des appareils de l'US Navy fut impliqué dans un grave incident international, en avril 2001, entre la République Populaire de Chine et les États-Unis, lorsqu’il fut fortement endommagé par la collision avec un chasseur chinois dans l’espace aérien international. Forcé d’atterrir sur la base aérienne de l’île de Haïnan, appartenant à la République Populaire de Chine, l’équipage et son avion ont été retenus, le premier pendant 10 jours, le second jusqu’au 3 juillet 2001, période mise à profit par les autorités chinoise pour étudier l’appareil et ses technologies, avant de le restituer.  

Le remplacement des EP-3 E est prévu à l'horizon 2020 par des drones MQ-4 C ou MQ-8B, dès que leurs essais seront terminés. 

Caractéristiques  

Présentant une silhouette similaire à celle du P-3 C, l’ EP-3 mesure 35.57 mètres de long, 10.27 mètres de haut et a une envergure de 30.36 mètres ; sa masse à vide est de 35 tonnes, pour une masse maximale de 64.4 tonnes au décollage.

Propulsé par 4 turbomoteurs Allison T-56-A-14 de 4600 Cv chacun, il vole à 650 Km/h en vitesse de croisière, avec une autonomie de 4400 kilomètres et un plafond de 9150 mètres. Ses équipements sont classés confidentiel, mais l’on sait qu’il embarque un système d’interception des communications AN/ALR-60, un récepteur de mesures de fréquences AN/ALR-52, un système de contre-mesures électroniques AN/ALQ-78, un IFF, un brouilleur AN/ALQ-32 et des antennes de télécommunications, y compris satellitaire.  

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